CHAUD Près de 3.700 fans ont gouté hier soir aux exploits du petit Québécois devenu grand depuis « Notre-Dame de Paris ». Garou est passé du statut de Quasimodo à celui du prince charmant. Il a fait un vrai tabac, hier soir, au Zénith d’Auvergne, passant de Brel à Trenet, avec le bonus des succès de son dernier CD. Deux ans après son passage dans la grande salle de la plaine de Sarlièvre, Garou n’a rien perdu de son entrain et a été applaudi debout et à tout rompre presque de bout en bout. Il est bien resté le même… Photo Thierry Lindouer
SHOW CHAUD. Près de 3.700 fans, hier soir, au Zénith pour le retour du Québécois à la voix éraillée
Qu’il est chou, ce grand Garou !
Quelle ambiance, hier soir, au Zénith pour le concert de Garou ! Il a mis la salle sens dessus dessous.
JACQUES TESTUD
Y’en a qui aiment (beaucoup), d’autres pas du tout. Garou et sa voix si particulière a cependant obtenu tous les suffrages, hier soir, au Zénith d’Auvergne, devant près de 3.700 fans de tous les âges. Faut dire qu’il a attaqué très très fort en commençant à chanter carrément dans les gradins, en plein public.
Une armée de portables s’est levée comme un seul homme pour capter l’homme se frayant un chemin vers la scène. Et tout a été à l’avenant : magnifiques jeux de lumières, orchestre chromé, écrans ronds et géants au-dessus de la scène. Et Garou ne s’est pas épargné pour satisfaire le public déjà très chaud.
SURPRISE. Garou à débuté son show dans les gradins, au milieu du public. Photo Thierry Lindouer
Trois ou quatre pour le prix d’un
Depuis son premier passage dans la salle en décembre 2004, Garou a fait son nouvel album avec Obispo et consorts. Mais il a offert, outre les chansons phare de ce CD (« L’injustice » ou encore « Je suis le même ») quelques morceaux sinon de bravoure, du moins choisis.
Et c’est alors qu’on a eu trois ou quatre, voire plus Garou (s) pour le prix d’un : Garou rocker, Garou crooner avec une reprise de « My way », Garou lover avec « You can leaave your hat on », déhanchements inclus… On a même eu droit au « Port d’Amsterdam » de Brel. Il aime bien, le gars Garou, chanter autre chose que ses chansons, parler du plus grand amour de sa vie, sa fille Émilie…
Mais c’est bien quand il assène un « Seul » ou quand il fait « Reviens » que ça fonctionne le mieux. En tout cas, le public en a redemandé et Garou s’est déclaré flatté d’un tel accueil. Clermont serait-il tombée en amour avec le gars ? La suite à la troisième fois…